Aristide Bergès se pose en véritable précurseur de l’hydroélectricité. En effet, ingénieur de formation il aménage en 1859 de grandes conduites renforcées pour canaliser l’eau, “la houille blanche” et récupérer son énergie. En effet, les hautes chutes d’eau tombant dans les canalisations développent de la force et donc de l’énergie. Cette innovation représente un véritable espoir pour la région qui voit en cette énergie produite par l’eau des montagnes un pas décisif vers l’hydroélectricité et le progrès industriel.
Cette nouvelle énergie est notamment utilisée pour l’industrie papetière développée à Lancey où Aristide Bergès implante la première usine en la matière. Dans le même temps il aménage le lac du Crozet en réservoir hydraulique. Avec ses recherches, il permet d’éclairer non seulement ses ateliers, mais aussi son village puis les communes alentour.